Est-ce que la certification, le titre, le diplôme sont aujourd’hui désuets et font place à la micro-certification ?

Eh bien non !

Alors déjà qu’est-ce que la micro-certification ?

C’est la reconnaissance d’une compétence acquises soit dans le cadre d’un parcours formatif, soit dans le cadre d’un parcours professionnel, ou personnel. Toutefois, bien que cette définition semble claire, elle est néanmoins controversée. Puisqu’il s’agit bien d’une histoire de reconnaissance. Car la compétence pour avoir une valeur doit être reconnue et dans le cadre de ces micro-certification, c’est là tout l’ambiguïté.

Qui reconnaît la compétence ?

Dans le cadre des micro certification, cela pourrait donc être :

• L’entreprise
• Un organisme privé
• Un organisme public
• Une intelligence artificielle (oui oui c’est possible !)

Et les critères d’évaluation sont-ils les memes pour tous ?

Eh bien non puisque chacun construit son propre système d’évaluation de la compétence, et donc chacun reconnaît une compétence en fonction de sa grille d’analyse.

Le développement des Open-badges, des formations courtes montrent l’appétence pour un système d’apprentissage rapide et ciblé pour les utilisateurs. La volonté de chercher une spécificité, sans pour autant suivre l’ensemble des modules de compétences.

Le système français à déjà fait bouger les lignes en mettant en place des blocs de compétences dans les certifications et diplômes. Ceux-là permettent de ne faire reconnaître une partie de ses compétences et non pas l’entièreté d’un diplôme ou d’un titre. Malheureusement, associé à un process de formation, il est parfois difficile pour les établissements de formation de proposer qu’une partie de la formation. Et finalement vous devez alors participer à l’ensemble d’un tout que vous ne souhaitez pas.

Les formations courtes, les modules à distance, les open badges, les certifications internes entreprises se sont alors développer pour répondre à un besoin grandissant de la compétence spécifique et précise.

Mais les entreprises sont aujourd’hui perdues dans un système naissant. Et compte tenu du manque de transparence, des difficultés d’évaluation cela est normal !

La prolifération des micro-certification, le manque d’harmonisation des process d’évaluation, les nombreux prestataires est référentiel ne permettent pas de garantir une qualité, et une portabilité des micro-certifications.

Alors que les formations courtes, la digitalisation de l’offre de formation, et des compétences se développent, il faudrait donc harmoniser l’ensemble pour permettre la naissance d’un nouveau modèle.

D’autres pays par le monde créer de nouveaux systèmes incluant les micro-certification (Etats-Unis, Australie), la France et plus largement l’Europe doivent repenser l’ensemble du système. Une commission européenne s’interroge sur le sujet depuis mi-2020.

Peut être d’autres évolutions auront lieu prochainement…